ÏJ4 CS. DE CHAUFEPli, DISSERTATION
ons' extrêmement dangereufesqui diminuenc
en effet la force de routes les preuves pri-
fes des miracleset que c'est donner en quel-
que forte du poids au raifonnement des Pha-
rillens du tems de J. C. qui 1'accufoient de
chasfer les Démons par le Prince des Diables
Qi). Pour peu qu'on pèfe le témoignage de
philostr ate et fe3 preuves on voit que
les miracles d'apollonius font trop peu
conflates pour qu'on foit rédüit li de pareil-
les explications et qu'il est bieti plus natu
re! de les regarder finon comme entiere-
ment fuppofésdu moins comme extréme-
ment exagérés par la préventïon et par des
vues particulieres enforte qu'une pênétration
fort ordinaire jointe peut-être a une connois-
fance plus étendue des fecrcts de la nature,
a pris les couleurs du prodige et de la con-
noisfance de l'avenir.
2. Obfervons en fecond lieu que pour ne
pas faire d'APOLLONius un Saint, un demi-
Dieu un homme qui approche en quelque
forte
ic'est la Réfiexïon de Naudée CApologie peur les grands
b omnia s accu fis de Magie p. «39. (O liari us pref. p. XXXV.)
Au ieste cettc meme remarque 111e paroit applicable l'asferöon
de Kettner Obf. de Re lig. Mirac. c? Miscell. Lipf. Tom. VIII.
p. 192. 93.) qui prétend qu'il n'importe pas si fes miracles one été
Téritables, par ce qu' egalementfa öodïrine étanc fauslc, c'est Ie
démon feu! qui peus i'avoir asfisté,