H 45
par le tnoyen de leur professionintrodais-it ce?
usage, iuconnu jusqu'alors. Les diffeientes pro
fessions divinrent ainsi comme autant de commu-
nautés particulièresdont la communauté générale
écait composée. Les confréries réligieuses, en rcs-
serrant encore les liensqui unissaient entre elles les
personnes d'une méme profession leur donnerent
des occasions plus fréquentes de s'assembleret
de s'occuper dans ces asseinbiécs, de l'intérdt
commun des membres de la sociéte' partiqulière,
qu'elles poursuivirent avec uue activité continue
au prejudice des intéréts de la sociéte' générale.
Les eommunautés, une fois formées, rédigè-
rent desstatuts; et sous différens pre'textes du biest
public les firent autoriser par la police.
La base de ces statuts est d'abord d'exclure
du droit d'exercer le métierquiconque n'est pas
membre de la communauté; leur esprit généralest
de restreindrele plus qu'il est possible, le nom-
bre des maitres, de rendre l'acquisition de lama?-
trise d'une difficulté presqne insurmontable, pour
tout autre que pour les enfans des mafcres actucis.
C'est k ce but que sont dirigées la multiplicré des
frais et des formalitcs de reception les aifficultés
du chef d'eeitvre, toujours jugé arbitrairement,
surtout la cherté et la longueur inutile des appren-
tissageset la servitude prolongée du cotnpagno-
nage; institutions qui ont encore l'objet de faire
jouir les maitres gratuitementpendant plusieurs
annéesdu travail des aspirans.
Les eommunautéss'oecupèrent surtout d'écar-
ter